Jérôme Bosch et son influence

Jérôme Bosh

Jérôme Bosch, une étrangeté qui fascine ses contemporains

L’univers fantasmagorique des tableaux de Jérôme Bosch a fasciné ses contemporains, tant la bourgeoisie que les princes, comme Philippe le Beau, fils de l’empereur Maximilien, qui lui commande en 1504 un Jugement Dernier. Bien après la mort du peintre en 1516, le roi Philippe II d’Espagne achète en 1570 cinq peintures qui sont actuellement au musée du Prado à Madrid. Parallèlement, durant le XVIe siècle, son style, devenu une véritable mode, est repris par nombre de peintres, comme Jan Mandyn, Pieter Huys, et surtout le plus célèbre, Pieter Brueghel l'Ancien.

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Jérôme Bosch, La Tentation de saint Antoine, vers 1501, triptyque, huile sur panneau de chêne, 131,5 × 226 cm, Museu Nacional de Arte Antiga de Lisbonne

Les diableries de Bosch

L’œuvre de Jérôme Bosch est liée à la fois à la tradition médiévale et ses représentations de l’enfer ainsi qu’à son propre univers émotionnel, inspiré par la spiritualité alors répandue en Flandre, la devotio moderna forme de piété personnelle très affective. Ses figures fantastiques, les "diableries", s’inspirent des prédications du dominicain Alain de La Roche (mort en 1475), qui évoque des créatures "symbolisant les péchés dont les organes génitaux produisent des torrents de feu et obscurcissent la terre de leur fumée".

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Jérôme Bosch, Croquis pour une tentation de saint Antoine, musée du Louvre, INV 20871, fonds des dessins et miniatures

Psychanalyse et et fantasmagorie : nouvel engouement pour Bosch au XXe siècle

Après une relative éclipse de quatre siècles, un nouvel engouement pour le peintre de Bois-le-Duc se fait jour au XXe siècle. Ce n’est plus le contenu moralisant et allégorique que l’on retient alors, mais la dimension onirique et cauchemardesque que l’on relie à la psychanalyse naissante. André Breton, auteur du Manifeste du surréalisme en 1924, parle de Bosch comme d’un "visionnaire intégral". Max Ernst (1891-1976) est globalement imprégné de cette atmosphère fantasmagorique dans ses toiles. Ainsi, le rapprochement entre La Tentation de Saint Antoine de Jérôme Bosch, triptyque peint vers 1501 (Museu Nacional de Arte Antiga de Lisbonne) avec celle de Max Ernst, datant de 1945 (Wilhelm-Lehmbruck-Museum, Duisburg) est saisissant.

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Max Ernst, La Tentation de Saint Antoine, 1945. Huile sur toile, 120 x 128 cm, Wilhelm-Lehmbruck-Museum, Duisburg

Thierry Soulard

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