Trois films de Noël... ou presque
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Il y a des films qui sentent la clémentine et le pain d’épice, faits pour Noël et sur Noël. Mais si les fêtes de fin d’année sont un décor pour les œuvres qui vont suivre, elles vont plus loin que la classique comédie sentimentale devant laquelle on aime se lover sur le canapé.
James Stewart, Donna Reed et Lionel Barrymore se donnent la réplique dans ce grand classique. Frank Capra, fils d’émigrés siciliens, porte un regard lucide mais indulgent sur ses contemporains. Et ce malgré la guerre et les visions d’horreur qu’il en a rapportées.
Georges Bailey, notre personnage principal, se trouve poussé au désespoir par une suite de malchances et la malhonnêteté d’un opposant en affaires. Sur le point de se suicider, il est rattrapé par un ange en formation, qui doit le sauver pour gagner ses ailes - un passage de diplôme, en quelque sorte. Pour convaincre Georges du bien-fondé de son existence, son sauveur déroule pour lui un monde alternatif dans lequel il n’est jamais né. Sans morale ni amour, et sans traces de ses bonnes actions : un univers peu enviable qui pousse Georges à regagner sa vie, où l’attend une bonne surprise.
C’est un conte, bien sûr : un héros vertueux et gentil, l’amour et la bienveillance comme composante d’un monde équilibré, un guide sous forme d’ange-gardien, une morale et une fin heureuse. Mais cette apparente simplicité recèle comédie, drame, romanesque, et même une pointe de fantastique. Une variété au service d’une grande sensibilité, qui laisse le spectateur avec un message d’espoir peut-être un peu cliché, mais toujours apprécié. Après tout, it’s a wonderful life.
Johnny Depp se révèle aux côtés de Winona Ryder dans ce chef-d’œuvre du génial réalisateur Tim Burton.
Edward n’est pas né comme tout le monde : il est la création d’un savant, comme l’a été avant lui la créature de Frankenstein. Inachevé, il est laissé avec de longues paires de ciseaux à la place des mains. Une différence que les habitants de la banlieue huppée où il s’installe ne sont pas près d’accepter, malgré le cœur pur et la gentillesse d’Edward.
Fable à l’esthétique mêlée de gothique et de réalisme, Edward aux mains d’argent est une merveille de sensibilité et de poésie. La rencontre entre un monde ordinaire et ce personnage à la fois timide et charismatique, terriblement touchant dans son infirmité, est un grand moment de cinéma.
Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Emmanuelle Béart, Fanny Ardant, Virginie Ledoyen, Danielle Darrieux, Ludivine Sagnier, Firmine Richard : un casting de rêve pour ce film de François Ozon.
Dans les années 50, huit femmes sont présentes aux alentours de la grande demeure bourgeoise de Marcel, à la veille de Noël. Huit femmes qui deviennent suspectes lorsque le maitre de maison est retrouvé assassiné. Qui, de l’épouse, des jeunes filles, de la grand-mère, de la gouvernante, de la femme de chambre, ou des tantes, est coupable ?
Huit femmes est un huis-clos particulièrement savoureux, très théâtral dans sa mise en scène et ses dialogues – répliques bien senties et joutes verbales jouissives – portés par des actrices de grand talent. Trahisons, suspense, rebondissements et révélations sont de la partie. Construction Cluedo et côté kitsch assumé donnent à ce film son identité. Ozon, amoureux de sa distribution, joue avec nous, pour notre plus grand bonheur.
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