Une petite histoire du tourisme…
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Dans l’Empire romain, la curiosité, l’intérêt pour la culture, l’histoire, poussent l’élite sociale et intellectuelle à parcourir les rives de la Méditerranée : c’est un noble loisir, savant, otium cum dignitate comme le dit Cicéron.
Dans l’Empire romain, la curiosité, l’intérêt pour la culture, l’histoire, poussent l’élite sociale et intellectuelle à parcourir les rives de la Méditerranée : c’est un noble loisir, savant, otium cum dignitate comme le dit Cicéron.
On voyage en bateau, mais on parcourt aussi les 150.000 km de ces voies romaines si bien entretenues. De nombreuses auberges accueillent les voyageurs, sur les sites, un moyen courant de marquer son admiration est de laisser des graffitis comme « je suis étonné » (pratique fortement déconseillé de nos jours…). On vend aussi des souvenirs, souvent dans les temples, très visités.
L’homme du Moyen Age est surtout poussé à voyager par les nécessités du commerce et par les élans de la foi, avec les pèlerinages, ce qui n’exclut pas la curiosité et le goût de l’exotisme, enrobés fréquemment de légendes (Le Livre de Marco Polo garde une part de mystère). A la Renaissance, on retrouve l’esprit de l’Antiquité, avec le « Voyage noble et savant », nobilis et erudita peregrinatio.
Au XVIIe siècle apparaît en Angleterre l’expression française « Grand tour » : les jeunes nobles anglais viennent sur le Continent pour parfaire leur éducation. Ainsi, au XVIIIe siècle, le Grand tour devient une institution, donnant naissance au mot « tourisme ».
Les jeunes gens de la bonne société, afin de devenir de « complet gentlemen », parcourent l’Europe pendant plusieurs années. Ces pérégrinations les forment aux langues étrangères, leur donnent une large culture et par conséquent de futurs sujets de conversation pour briller en société.
Avec le chemin de fer, suivi d’autres moyens de transport, le tourisme engendre l’industrie touristique : la première agence touristique, Thomas Cook, voit le jour en Angleterre au XIXe siècle. Avec les congés payés en 1936, on commence à parler d’un tourisme de masse.
Cependant, de nouvelles aspirations se développent à la fin du XXe siècle : amateurs, esthètes, curieux ou érudits renouent avec le passé, cherchant dans le voyage à compléter leur formation intellectuelle ou leur compréhension des autres cultures. On met en valeur le patrimoine et on créé par exemple en France des Villes et des Pays « d’art et d’histoire ».
Des conférenciers ayant acquis une solide formation historique et artistique aident à découvrir une ville, une région ou un pays sous ses différents aspects, à s’immerger dans d’autres civilisations, à faire revivre l’histoire : c’est l’ambition du voyage culturel tel que le conçoit Intermèdes.
Th. Soulard
Docteur en histoire de l’art, conférencier Intermèdes
Avec
Thierry Soulard
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