Ethiopie - Les églises de Lalibela

Sous le soleil, les oliviers, les acacias, les eucalyptus, les faux-poivriers, les euphorbes donnent un peu d’ombre. L’horizon se perd dans les bleus d’une succession de chaînes montagneuses. L’une d’elle abrite les onze églises rupestres de Lalibela. Un gros village éthiopien perdu à 400 kilomètres au nord d’Addis-Abeba, perché à 2700 m d’altitude, jadis puissante capitale, aujourd’hui un bourg de 8 000 habitants.

abba-libanos.jpg

Sous le soleil, les oliviers, les acacias, les eucalyptus, les faux-poivriers, les euphorbes donnent un peu d’ombre. L’horizon se perd dans les bleus d’une succession de chaînes montagneuses. L’une d’elle abrite les onze églises rupestres de Lalibela. Un gros village éthiopien perdu à 400 kilomètres au nord d’Addis-Abeba, perché à 2700 m d’altitude, jadis puissante capitale, aujourd’hui un bourg de 8 000 habitants.

La Jérusalem Africaine

Quand Lalibela monte sur le trône éthiopien, Saladin (1137-1193) est maître de Jérusalem. En dépit du libéralisme du glorieux sultan, le pèlerinage vers l’ « Omphalos » du mode chrétien devient une entreprise hasardeuse, périlleuse même. Au sud de la mer Rouge, le christianisme se sent coupé du monde.

Lalibela décide d’édifier une « Jérusalem africaine » en plein désert, destinée à remplacer la Cité de David ! D’abord il baptise « Jourdain », le ruisseau qui coule aux pieds des rochers, et « Mont Thabor » le sommet qui domine le lieu.

Ensuite, il recrute cinq cents ouvriers pour achever la sainte entreprise pour creuser dans la roche tendre des tranchées, des galeries, des tunnels, séparant ainsi onze blocs monolithes. Évidés, ils deviennent des églises. Il donne ainsi naissance à la « Jérusalem noire », où « les pécheurs y trouveront infailliblement leur salut ».

Dans l’une de ces églises, la Maison de Marie, se trouve une citerne, taillée dans le roc, au pouvoir fantastique : celui de rendre fertiles les femmes immergées une nuit entière dans ses eaux verdâtres… À l’intérieur du même sanctuaire, au centre, se dresse une appelée « Un » par les prêtres, recouverte d’un drap. Elle focalise toutes les attentions.

Elle serait, aux dires de la tradition, le symbole de l’unité de la foi, et prétend de surcroît que le Christ s’y serait appuyé lors d’une apparition au roi Lalibela.

Ces monuments ne sont pas simplement d’extraordinaires prouesses rupestres, elles sont aussi des églises, un lieu de célébration de rites que l’Éthiopie chrétienne perpétue depuis seize siècles. L’église éthiopienne ressemble plus au Temple de Jérusalem qu’à une basilique.

Seuls les « purs » assistent à la messe. Les autres, les « impurs », ceux-qui ont forniqué peu avant l’office ou ceux qui se sont repus de viande, ou encore abreuvés de boissons fermentées, trouvent portes closes. Pour entrer le fidèle se déchausse se conformant ainsi à l’injonction biblique faite à Moïse, au Sinaï, devant le Buisson ardent.

Une fois à l’intérieur, nouveau « tri » : ceux qui désirent communier sont seuls admis à rejoindre les prêtres dans une seconde salle. Le centre de l’édifice est occupé par une troisième salle, la plus sacrée. Ce saint des saints, le « maqdas », n’est ouvert qu’aux prêtres.

En son sein se tient le « tabot », enveloppé dans des soieries brillantes. « Pour les Éthiopiens le « tabot » symbolise à la fois l’Arche d’Alliance et son contenu, les Tables de la Loi, supposées conservées dans la cathédrale d’Axoum » explique Claude Lepage, historien du christianisme éthiopien.

Une légende éthiopienne affirme, la Bible et le Coran aussi, que le roi Salomon reçut la visite de la reine de Saba à Jérusalem. De cette rencontre nocturne naquît un fils, Ménélik.

Ce dernier passe sa jeunesse à Jérusalem à la cour de Salomon, jusqu’au jour où il s’enfuit en Éthiopie ... après avoir volé l’Arche d’Alliance dans le Temple de Jérusalem, où il a déposé une copie. La réussite du vol indique que Dieu fait des Éthiopiens le nouveau « Peuple élu », et de l’Éthiopie la « Nouvelle Sion ».

Le dôme de la nouvelle église sainte Marie de Sion, en Ethiopie

Eglise Saint Marie de Sion Ethiopie

Richard Lebeau

Richard Lebeau.jpg

Avec

Richard Lebeau

Eglise Saint-Georges, Lalibela - Ethiopie ©iStock

Circuit culturel

Voyage culture et histoire en Ethiopie, découverte de Lalibela, Addis-Abeba, Gondar, Bahar Dar, promenade sur le lac Tana. Visite aussi, dans le grand Rift, de la vallée de l'Omo et de ses communautés : Dorzé, Konso et Mursi.

Rythme 4/5

Voyages susceptibles de vous plaire

Newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter pour rester informé et recevoir nos offres en avant-première.

OK

Catalogues

Découvrez nos catalogues gratuits pour suivre l'actualité de toutes nos marques (sans engagement).

Suivez-nous !

Pour suivre l'actualité d'Intermèdes retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :

INTERMÈDES

Qui sommes-nous ?

L'esprit Intermèdes

Nous contacter

Protection des données et cookies

Conditions de vente

Assurances

Partenaires

Nos gammes

Nous rejoindre

SERVICES

Mon compte

Avantages clients

Programme de parrainage

Recevoir le catalogue

Inscription à la newsletter

Offrir un voyage culturel

Groupes, entreprises, CE

Hôtels aéroports

Nos catalogues

Nos voyages culturels

Voyages culturels

Conférenciers

Départs garantis

Offres primos

Nouveautés

Dernières places disponibles

Questions fréquentes

Nos articles et chroniques culturelles

Nos thèmes

Circuit culturel

Séjours culturels

Voyages événements

Voyages Premium - ex-Hémérys

Croisières culturelles

Voyages en train

Tempo, rythme modéré

Voyages en famille

Voyages musicaux

Randonnées

Nature et grands espaces

Grandes expositions

Noël et Nouvel An

Journées culturelles

Voyages sur mesure

Moyens de paiement

Qualité certifiée

Charte de qualité Fevad
Récompense Open to Dialog 2014
Noté 4,8 sur 5 sur Trustpilot
Groupama Assurance-crédit & Caution
Membre du SETO

© Copyright Intermèdes 2024

Mentions légales

|

Crédits

|

Plan du site