Bruxelles, un vrai tourbillon !

Il y a et il y aura toujours à Bruxelles cette impression de se retrouver dans un monde en décalage sur lequel flotte un parfum de Surréalisme. Où peut-on trouver un Musée du réverbère ? Où peut-on voir le Maneken Pis ? Rien d’étrange à ce que Magritte y ait son musée, c’est ici à Bruxelles et nulle part ailleurs !

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Il y a et il y aura toujours à Bruxelles cette impression de se retrouver dans un monde en décalage sur lequel flotte un parfum de Surréalisme. Où peut-on trouver un Musée du réverbère ? Où peut-on voir le Maneken Pis ? Rien d’étrange à ce que Magritte y ait son musée, c’est ici à Bruxelles et nulle part ailleurs !

Dans un domaine plus classique, cette année, le Palais des Beaux-arts, le BOZART autrement écrit, expose jusqu’au 25 mai 2014 Francisco de Zurbaràn, le peintre de la Contre-réforme, fille du Concile de Trente. Issu du Siècle d’or espagnol, celui qui vit Le Greco, l’aîné, importer la Renaissance italienne à Madrid, celui qui vit Cervantès écrire son épopée, celui qui vit Vélasquez et Alonso Cano, les benjamins, accaparer la lumière, Zurbarán peindra à 29 ans un Christ en Croix monumental, dont la finesse des traits et la lumière extrêmement contrastée l’imposera. Séville séduite, l’invitera avec famille et atelier, il y réalisera son Saint Sérapion au supplice. Il multipliera ensuite les voyages à Madrid, se confrontera aux peintres italiens de la cour, enrichira ses relations avec ses jeunes confrères espagnols, peindra pour tout l’Empire, de Buenos-Aires à Lima mais surtout c’est à partir de ce moment là que sa peinture rencontrera une autre lumière. Il s’éloignera d’une certaine doxa caravagiste de l’époque pour faire entrer une clarté nouvelle tout en nuance, d’un modernisme éclairé.
Sonnerie de cloches dans toute la ville, tout près du Musée Magritte, en plein cœur de Bruxelles, un musée tout neuf – ouverture le 6 décembre 2013 - il s’appelle le Musée Fin de siècle, couvre les années 1860 à 1914 et présente l’incroyable floraison artistique qui anime alors la Belgique. Au cœur du musée, la Collection Gillion Crowet, tout ce que l’Art Nouveau a de plus exceptionnel, cet Art Nouveau qui va si bien à la Belgique ! L’Architecte Victor Horta, grand Maître en la matière, est mis à l’affiche aux Halles Saint-Géry jusqu’au 16 mars. On peut y voir en détail nombre de ses réalisations : l’Hôtel Tassel, le Solvay, le van Eetvelde ainsi que sa propre maison, toutes inscrites au patrimoine de l’UNESCO. Quelques unes de ses constructions évanouies aujourd’hui comme l’hôtel Aubecq sont également évoquées. Il y a toujours la superbe Villa Empain, où la Fondation Boghossian présente « Entre deux chaises un livre » 01 mars 2014 - 07 septembre 2014, une exposition de 200 œuvres d’artiste différents mettant face à face « le livre, objet de culture par excellence, le livre qui induit dans notre pensée et notre comportement un rapport singulier au temps, au corps, à la vérité et au monde qu'il contient et révèle. Il s'oppose ainsi à l'ordinateur qui diffuse sans commencement ni fin des vérités multiples, provisoires et constamment inachevées » et… la chaise !... 
Au joli mois de mai, surtout ne pas passer à côté des uniques trois semaines où les immenses et splendides Serres Royales de Laeken, bâties en 1873 par Alphonse Balat, sont ouvertes au public. Pavillons foisonnants et d’une exubérance folle où certaines plantes ont vu déambuler Léopold II sous les verrières!
Nous sommes en 2014 et il y a cent ans, l’armée allemande marchait sur la France en balayant d’un coup de botte la neutralité belge malgré une certaine résistance. Le pays restera occupé jusqu’à la fin du conflit et en sortira meurtri. Plusieurs manifestations sont prévues : « 14 -18, c’est notre histoire » au Musée Royal de l’Armée à Bruxelles (objets, décors et témoignages dans la Belgique occupée), « L’avant garde et la Grande guerre » au BOZART (le destin de l’art moderne avant, pendant et après le conflit).
N’oublions pas pour autant la BD : les Jigé, Leblanc sans oublier Hergé ont leur musée, un régal pour les amateurs qui sont nombreux et pourquoi ne pas visiter les éditions Jacques Brel dans le vieux Bruxelles qui présentent « J’aime les Belges ! » ?  Et ces lignes ne sont qu’un résumé !

I. Aubert

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