Gênes, où tout est plaisir
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La première vision que l’on a de Gênes est, en général, aérienne, on découvre un croissant ouvert à la mer qui fait face à une longue digue tracée au large, parallèle à la côte, protégeant ainsi le second port de Méditerranée. La ville, capitale de la Ligurie, calée sur le rivage par des montagnes qui culminent à 1000 mètres, se dresse sur les rochers depuis l’Antiquité, époque durant laquelle elle portait le nom de « Superba », tout un programme !
La première vision que l’on a de Gênes est, en général, aérienne, on découvre un croissant ouvert à la mer qui fait face à une longue digue tracée au large, parallèle à la côte, protégeant ainsi le second port de Méditerranée. La ville, capitale de la Ligurie, calée sur le rivage par des montagnes qui culminent à 1000 mètres, se dresse sur les rochers depuis l’Antiquité, époque durant laquelle elle portait le nom de « Superba », tout un programme !
Grande rivale de Venise et de Pise, l’histoire de Gênes est le reflet d’une histoire italienne dont la stabilité contemporaine n’a eu d’égale que celle, toute relative, de la Pax Romana. Entre les deux, le tumulte des conquêtes flamboyantes et celui des ruines cruelles constituent le fil tendu de son cheminement.
Evidemment la Renaissance laissa des traces et non des moindres. Si la ville médiévale est toujours là, ramassée autour du port - c’est ici que naquit le génois Christophe Colomb - les rues qui rayonnent vers l’arrière sont bordées de Palais que l’on n’hésitait pas à faire grimper jusqu’à huit niveaux. Il fallait pouvoir scruter l’horizon, l’ennemi venant toujours de la mer ! Au milieu des « palazzi », le théâtre Carlo Felice, édifice inauguré en avril 1828, ne fut pas épargné par la dernière guerre au cours de laquelle son plafond aux immenses décors baroques fut anéanti. Ce fut ensuite un incendie en 1943 et pour achever le travail néfaste de la guerre, un raid aérien en 1944 emporta la façade. Reconstruit dans un style original et contemporain, les façades extérieures étant refaites à l’identique, il a rouvert en 1977 offrant une excellente acoustique et quelques 2000 places. Il est spécialisé dans le répertoire lyrique italien, avec des auteurs comme Puccini, Rossini, Verdi mais aussi Bizet et d’autres.
Gènes, outre ses palais, au nombre de 42, tous classés Unesco, possède une très belle cathédrale à la façade zébrée de marbres blancs et noirs, le Dôme San Lorenzo, qui date de 1118. La via San Luca en compte 3, la via Balbi 5 et la superbe et rectiligne via Garibaldi 12 ! Une douzaine dont le Palazzo Doria-Tursi datant du XVIème siècle avec jardins suspendus, qui abrite un musée dédié à l’histoire de la ville ainsi qu’un violon ayant appartenu à Paganini, autre génois illustre. De la même époque mais restauré au XVIIIème siècle le Palazzo Bianco dédié à une pinacothèque où un superbe Ecce Homo du Caravage côtoie des Murillo, Rubens, Van Dick ou Zurbaran. Plus loin au numéro 18 de la via Garibaldi le Palazzo Rosso avec sa façade cramoisie, où l’on peut admirer les collections de la famille génoise Brignole Sale : aux cimaises, Dürer, Véronèse, et bien d’autres. Enfin sur la place Matteotti, le Palazzo Ducale, sur une base médiévale il a été constamment remodelé jusqu’au début XIXème siècle quand, à la suite d’un incendie, il fut gratifié d’une touche néo-classique. Ancien siège de la république de Gênes, c’est aujourd’hui le plus grand centre culturel d’Italie, il accueillera une grande exposition Frida Khalo - Diego Rivera à partir de la fin septembre 2014.
Et puis en redescendant vers le port, on constatera que les ruelles étroites et sombres n’ont pas beaucoup changé depuis des siècles, puis on débouchera sur les quais où est amarré un aquarium grandiose, le second d’Europe par la taille. Non loin, un assemblage de mats dispose d’une nacelle avec laquelle on peut prendre de l’altitude et contempler la ville, c’est la Bigo conçue et dessinée par Renzo Piano, encore un génois qui, de son atelier sur les collines avoisinantes, travaille depuis longtemps à la réhabilitation du port. En quittant Gênes, sur les hauteurs il faut absolument visiter le spectaculaire cimetière monumental de Staglieno, Mazzini le père intransigeant du Risorgimento y repose. Il faut voir les outrances incroyables de la statuaire, ces bras dolents levés au ciel et ces nuques mollement courbées ; Dante flâne entre les buis.
I. Aubert
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