Le festival de Grange Park Opera
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Quand la chef d’orchestre Wasfi Kani découvrit Grange Park en 1998, le grand bâtiment était presque en ruines. Il aura fallu beaucoup d’envie, de courage et d’investissements pour que ce lieu historique retrouve sa splendeur d’antan et puisse accueillir, chaque année depuis lors, son festival d’opéra.
Quand la chef d’orchestre Wasfi Kani découvrit Grange Park en 1998, le grand bâtiment était presque en ruines. Il aura fallu beaucoup d’envie, de courage et d’investissements pour que ce lieu historique retrouve sa splendeur d’antan et puisse accueillir, chaque année depuis lors, son festival d’opéra.
L’entreprise était colossale, le défi tout autant. Les travaux coûtèrent cher, connurent de nombreux contretemps, s’éternisant sans arrêt. Le résultat fut finalement à la hauteur des espérances : le festival connut dès sa première année un succès retentissant qui ne se fit ensuite jamais démentir. Il est aujourd'hui l’un des plus célèbres de Grande-Bretagne et même d’Europe. Sa fréquentation a presque triplé en 15 ans et continue d’attirer une foule de plus en nombreuse et cosmopolite, mélangeant des visiteurs de tous horizons. C'est ainsi qu’on y croise aussi bien le mélomane versé dans l’opéra que le simple curieux, le connaisseur comme le néophyte. Chacun vient là pour goûter à une expérience unique et partager des moments conviviaux.
Car Grange Park est aussi et peut-être avant tout un formidable lieu de rencontres et d’échanges. Son cadre même s’y prête : comment ne pas se complaire au milieu de cette verdure sobre et rafraîchissante, de cet espace aéré où trône harmonieusement la « Grange », vaste édifice chargé d’anecdotes qui a vu, en 1944, Churchill et Eisenhower y planifier le débarquement allié ? Cette construction datant du XVIIe siècle attire immédiatement l’œil : sa façade, construite à l’origine en briques, fut repensée au XVIIIe siècle dans un esprit antique qui se rapproche du « Greek Revival », mouvement s’inspirant de la beauté des anciens temples grecs. Ce style lui confère une allure originale, un charme dont l’exotisme se perd dans la campagne anglaise comme une pierre précieuse.
Entre 1998 et 2002, tous les concerts ont eu lieu à l’Orangerie, dans laquelle la compagnie avait aménagé, quelque temps auparavant, une structure de places assises, une scène et une fosse d’orchestre, transformant l’endroit en une véritable salle d’opéra. Mais la popularité croissante de l’événement obligea les organisateurs à construire un auditorium plus grand pour l’ouverture de la saison suivante. C’est ainsi que, depuis 2002, les opéras sont donnés dans le nouvel auditorium de 550 places, implanté à l’intérieur même de la Grange. Ce nouveau théâtre a été pourvu de deux ailes et a vu ses éléments intérieurs élargis – la scène et la fosse en particulier. La compagnie a instauré en outre, au sein du bâtiment principal, une salle à manger et des vestiaires au sous-sol.
Le répertoire, qui comprend plusieurs opéras chaque année, a un certain accent romantique : Puccini, qu’on peut évoquer en premier lieu, y a été joué pas moins de sept fois, dont quatre fois entre 2010 et 2012, avec deux représentations de la Tosca et de Madama Butterfly ; Wagner a été joué deux fois (Le Vaisseau fantôme en 2009, Tristan et Iseult en 2011), Tchaïkovski cinq fois, Bellini quatre fois et Dvořák deux fois. N’oublions pas Mozart qui occupe également une place de choix avec sept opéras, ou encore Handel avec trois opéras. Les compositeurs français ne sont pas non plus en reste puisque Ravel, Poulenc, Massenet et Offenbach figurent dans ce bel historique. Des opéras plus rares sont aussi régulièrement exécutés, tout comme des comédies musicales. Parmi les chanteurs notables qui se sont produits dans le festival, on peut citer Bryn Terfel, Claire Rutter, Susan Gritton, Wynne Evans, Philip Langridge, Andrew Kennedy, Roddy Williams, Colin Lee ou encore Anne Sophie Duprels.
Historique du festival
En plus des opéras populaires proposés chaque année, le festival donne l'occasion de découvrir des œuvres moins connues :
1999 : Ravel, L'Heure espagnole ; Poulenc, Les mamelles de Tirésias
2001 : Bellini, I Capuleti e i Montecchi ; André Messager, Fortunio
2002 : Britten, Turn of the Screw
2003 : Chabrier, Le Roi malgré lui
2004 : Tchaïkovski, L'Enchanteresse
2005 : Donizetti, Maria Stuarda
2006 : Massenet, Thaïs
2007 : Prokofiev, Le Joueur
2008 : Offenbach, Barbe-Bleue
2009 : Cavalli, Eliogabalo ; Janáček, La Petite Renarde rusée
2010 : Richard Strauss, Capriccio ; Prokofiev, L'Amour des trois oranges
2012 : Mozart, Idoménée
2013 : Poulenc, Dialogues des carmélites
J. Streiff
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