Le musée des Beaux-arts de Vienne fête ses 130 ans !
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Couronné par la statue de Minerve, protectrice des artistes, le musée des Beaux-arts de Vienne, se dresse fièrement sur la place Marie-Thérèse, face à son jumeau, le musée d'Histoire naturelle, depuis 130 ans.
Couronné par la statue de Minerve, protectrice des artistes, le musée des Beaux-arts de Vienne, se dresse fièrement sur la place Marie-Thérèse, face à son jumeau, le musée d'Histoire naturelle, depuis 130 ans.
Les allégories de sa façade invitent le visiteur à pénétrer dans ce bâtiment théâtral au décor historiciste. Son architecture constitue un précieux écrin à des collections d'archéologie et de peintures remarquables. En effet, plusieurs départements se partagent cet espace prestigieux.
On y admire la plus grande collection au monde des œuvres de Bruegel l'Ancien, mais aussi la salière Cellini, aussi célèbre pour la perfection de sa réalisation que pour la rocambolesque histoire de vol dont elle fit l'objet ! Cette salière en or a subi maintes tribulations : fabriquée par le grand orfèvre italien de la Renaissance, Cellini, elle a appartenu au roi de France, François Ier, avant d'entrer dans l'escarcelle des Habsbourg.
Ces derniers, mécènes des Arts, savaient s'entourer de pièces rares, pour mettre en scène leur prestige : la Gemma Augusta dont ils firent l'acquisition reflète leur volonté de s'inscrire dans la continuité de l'Empire romain. Empereurs du Saint-Empire romain germanique durant plus de 300 ans, ils commanditaient les artistes et artisans les plus renommés pour la confection de pièces uniques. Rodolphe II, davantage attiré par les arts que par la guerre, commanda plusieurs automates en argent, qui étonnent encore les 2 millions de visiteurs annuels du musée.
Après une pause bien méritée au café du musée, sous le regard des souverains successifs de la dynastie des Habsbourg, vos déambulations vous conduiront à la collection de peintures italiennes et espagnoles, dont les célèbres tableaux représentant l'infante Marguerite-Thérèse à différents âge de la vie, réalisés par Diego Velasquez.
Mais, avant de quitter le musée, il ne faudra pas oublier d'admirer les fresques décoratives de la cage de l'escalier principal et solennel. Gustav Klimt, son frère Ernst et leur ami Franz Matsch ont contribué à sa réalisation. C'est un témoignage intéressant de Klimt, avant qu'il ne se lance dans l'aventure de la Sécession, et ne prenne ses distances avec le conservatisme artistique de l'empereur François-Joseph.
Avec
Sabine Klein
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