Rembrandt Intime - Une exposition à voir au musée Jacquemart-André
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Encore une fois, une éclatante saison d’automne prend place dans la capitale et nous tiendra en haleine, jusqu’aux frimas de janvier ou février! Nous n'avons que l'embarras d'un choix très éclectique… Au Musée Jacquemart André, boulevard Haussmann, dans un superbe « hôtel »qui reflète bien le goût du Second Empire, particulièrement illustré sur cette plaine Monceau, nous est présenté un « Rembrandt Intime », exposition qui dévoile des facettes moins connues du Maître incontesté de l'art hollandais du XVIIè siècle.
Encore une fois, une éclatante saison d’automne prend place dans la capitale et nous tiendra en haleine, jusqu’aux frimas de janvier ou février! Nous n'avons que l'embarras d'un choix très éclectique… Au Musée Jacquemart André, boulevard Haussmann, dans un superbe « hôtel »qui reflète bien le goût du Second Empire, particulièrement illustré sur cette plaine Monceau, nous est présenté un « Rembrandt Intime », exposition qui dévoile des facettes moins connues du Maître incontesté de l'art hollandais du XVIIè siècle.
De l'artiste on croit tout connaître : ses sujets religieux, ses clairs obscurs, l'incroyable quantité d'autoportraits, et de portraits de notables, sa fameuse Ronde de nuit... L'exposition nous montre un peintre, dessinateur et graveur qui est avant tout un homme sensible, en proie au doute et très proche de sa famille. Outre les trois chefs-d’œuvre acquis par le couple Jacquemart-André, une vingtaine de ses tableaux et une trentaine de ses œuvres graphiques sont réunies pour nous dévoiler d'autres aspects de son génie. On verra par exemple une toile récemment restaurée dont on ne sait si elle représente un sujet biblique ou bien historique, une œuvre de jeunesse (1626) aux couleurs éclatantes qui dénote une volonté de réalisme et un goût de la mise en scène qui le disputent à l'attention minutieuse qu'il met à différencier les visages et à rendre leur effet aux matériaux (boucliers, armures). Les deux représentations du « Repas des pèlerins d'Emmaüs » montrent une évolution incroyable, le premier de 1629, reposant sur le clair obscur et le dépouillement, l'autre sur le portrait du Christ tel qu'il l'inventa des années après, en 1648, sûr de lui, après avoir connu le succès à Amsterdam et pourquoi pas après avoir eu connaissance de La Cène de Léonard de Vinci. Mais, l'émotion est palpable lorsqu'il peint sa femme, Saskia, morte à 30 ans, sa jeune servante Hendrickje,qui devint sa compagne, son fils Titus, seul des enfants qu'il a eus avec Saskia qui atteindra l 'âge adulte mais qui décède un an avant lui ou cette jeune fille à sa fenêtre, datée de 1651, qui marque un changement de style dans le sens d'une libération, avec des touches rapides et simplifiées. L'histoire de sa vie nous apprend qu'il fut ruiné, poursuivi par les créanciers et qu'il fut comme un autre génie (de la musique, celui-là) quelques cent vingts ans plus tard enterré dans une fosse commune.
Entrons donc dans l'intimité de cet homme vrai, qui nous raconte, en prenant du recul mais avec vivacité, la vie de ces hommes et de ces femmes de l'âge d'or hollandais, gardant pour les siens les touches tendres qui laissent percer son cœur.
I.Aubert
En savoir plus, consultez le site du musée Jacquemart-André
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