L'exposition « Jade, des empereurs à l'Art déco » à voir au Musée national des arts asiatiques Guimet
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Le jade, cet automne, vient nous conter une longue histoire de la Chine. Du Néolithique aux années Art déco, au cours desquelles les joailliers français – Cartier en tête – montrent un fol engouement pour cette gemme aux jeux subtils entre matière et couleurs, c'est une véritable épopée qui nous enchante et nous entraîne, de l'autre bout du monde jusqu'à Paris, tant le goût pour la Chine est en faveur à la fin du XIXè et au début du XXè siècle.
Le jade, cet automne, vient nous conter une longue histoire de la Chine. Du Néolithique aux années Art déco, au cours desquelles les joailliers français – Cartier en tête – montrent un fol engouement pour cette gemme aux jeux subtils entre matière et couleurs, c'est une véritable épopée qui nous enchante et nous entraîne, de l'autre bout du monde jusqu'à Paris, tant le goût pour la Chine est en faveur à la fin du XIXè et au début du XXè siècle.
Substance naturelle des montagnes et des rivières, le jade (Yu) qui est signalé par trois lignes horizontales représentant le ciel, la terre et l'empereur, est exploité en Chine depuis 8000 ans. Issu de roches préexistantes, combinées sous l'effet du climat, de compositions chimiques diverses, de la pression et de la chaleur, le jade peut être gris-vert, jaune, blanc et même noir. Certaines variétés se nomment jadéite, trémolite ou kosmochlor (rien à voir avec le céladon qui est une céramique glaçurée de couleur vert d'eau). Le jade est très dur, il est travaillé selon différentes techniques et l'exposition montre des outils eux-mêmes en jade ou en bronze qui servent à le débiter, le travailler et le polir. Mais surtout le jade a une valeur symbolique et financière qui dépasse tous les autres matériaux. Il n'est pas un seul chinois qui ne rende hommage à cette pierre, elle est une vibration de l'âme chinoise. Si l'on remonte aux sources archaïques, on assiste à un élargissement du goût pour le jade, dans des régions au contact de la Chine comme le monde islamique de l'Asie Centrale, de l'Inde ou de la Turquie.
L'exposition s'ouvre sur la période la plus brillante de la dynastie Qing, les règnes de Yangzhen (1723-1735) et Qianlong (1736-1795), deux empereurs purs esthètes qui eurent un goût très prononcé pour le jade alors que nous sommes en plein âge d'or chinois. On peut voir des écrans de table, des pots à pinceaux, des rochers, en tout, trois cents œuvres prêtées par le Musée National de Taipei, le Musée du Louvre, Cernuschi, le Muséum national d'Histoire naturelle et le Musée chinois de l'impératrice Eugénie à Fontainebleau.
Il faut prendre du temps dans les dernières salles, car la finesse des travaux de joaillerie est inouïe et l'on comprend l'emballement des bijoutiers du siècle dernier pour le travail du jade dont les couleurs étonnantes se marient admirablement au cristal de roche, à l'onyx, au corail, au lapis, au diamant, à l'émeraude … En fin de visite, un paravent de Coromandel, à douze feuilles, en laque à incrustations de jade, tel que les idolâtrait Coco Chanel, nous laisse sans voix devant une telle perfection. Jamais une exposition sur ce thème n'avait eu lieu en France auparavant. A voir absolument jusqu'au 16 janvier 2017 au Musée national des arts asiatiques Guimet à Paris.
I.Aubert
Pour en savoir plus, consultez le site du Musée national des arts asiatiques Guimet.
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